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Portraits

INTERVIEW FABIENNE LICHENTIN DG CABLERIE DAUMESNIL ET CONSEILLERE DU COMMERCE EXTERIEUR DE LA FRANCE

POURQUOI VOTRE ENTREPRISE S’EST DIRIGE VERS L’INTERNATIONAL ?

Nous sommes intéressés naturellement à l’international il y a  40 ans.

C’était pour nous un défi :

-  joindre l’utile et le nécessaire : développer le chiffre d’affaire de CABLERIE DAUMESNIL

- à l’agréable : voyager à travers le monde.

COMMENT AVEZ-VOUS ABORDE L’INTERNATIONAL ?:

CABLERIE DAUMESNIL  a commencé à exporter dans  les DOM TOM, c’était une approche plus facile de l’export.

Puis, un peu formé à ces pratiques EXPORT, nous nous sommes aventurés sur les marchés d’Afrique Francophone.

Nous avons réalisé une doc technique en Français, puis en Anglais etc.  Etc.

 BILAN DE L’ACTIVITE de CABLERIE DAUMESNIL  A L’INTERNATIONAL ET CONSEILS AUX FUTURES EXPORTATRICES ?

30 % du chiffre d’affaire de CABLERIE DAUMESNIL est réalisé à l’export.

Nous avons développé notre entreprise  alors que le  contexte est difficile.

Exporter c’est équilibrer les risques marchés, lorsqu’un pays n’est pas porteur, un autre prend la relève.

‘’Une chose est sure, il faut y aller, il faut oser l’EXPORT et l’international ! ‘’

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Brigitte Marmone, La Vie Claire, adhérente FCE Lyon

Il faut que les femmes osent !

Brigitte MarmonneBrigitte Marmonne- Après avoir occupé différentes fonctions marketing au sein du groupe Distriborg, Brigitte Brunel-Marmone est la présidente du directoire de la Vie Claire depuis 2001. Dans l’interview qu’elle accorde à la Newsletter FCE, cette chef d’entreprise motivée et passionnée évoque son parcours dans le monde des produitsbiologiques, la place des femmes dans l’entreprise et son engagement au sein des FCE.

Quels sont les chiffres-clés de la Vie Claire ?

En 2001, quand nous avons repris la Vie Claire, l’entreprise connaissait des difficultés. Après bien des péripéties, notre équipe a réussi à redonner vigueur et santé à cette société née sous la forme d’une coopérative en 1948. Aujourd’hui, tout va bien. Nous gérons un réseau de 235 magasins d’alimentation biologique dont 54 en propre et nous avons 400 collaborateurs.

Quelle place occupent les femmes dans l’entreprise ?

Au sein de la Vie Claire, les femmes représentent 64% des effectifs. Nous sommes une école de formation avec des sessions destinées à renforcer nos compétences dans la vente et le conseil, un point essentiel que nous cultivons, car il fait notre différence. C’est également l’occasion de favoriser l’évolution au sein de l’entreprise de nos collaborateurs, et notamment, celle des femmes. Notre comité de direction est composé de 4 hommes et de 3 femmes.

Quel est le sens de votre engagement au sein des FCE ?

Mamie prônait le management par l’exemple. Elle était bonne gestionnaire, laborieuse, et dotée d’un solide bon sens. Mon grand-père était plus créatif. C’est ce dont ma mère Elisabeth a hérité. Sensible, elle a géré la fabrication et à la création des collections. J’ai beaucoup de chance, car j’ai hérité des qualités de Maman et de Mamie. Ce qui me distingue, c’est ce que j’ai un côté « original » avec des créations innovantes. Et je crois aussi beaucoup à la communication.

Et aujourd’hui, quelle est la place des femmes dans votre entreprise ?

Je suis engagée au sein de la délégation lyonnaise car je trouve intéressant d’avoir la possibilité d’échanger entre femmes. Nos réunions peuvent être très professionnelles ou plus conviviales. Et c’est un équilibre que j’apprécie. Je crois qu’il faut, d’une façon générale, que les femmes osent, qu’elles prennent du plaisir dans l’exercice de leur métier, et qu’elles aient confiance en leurs compétences. Quand mes filles étaient enfant, il y a eu des tiraillements, l’organisation n’a pas toujours été simple, d’autant que j’avais des missions à l’international. Mais aujourd’hui, elles sont fières de leur maman, elles savent que j’ai toujours eu du plaisir à me rendre à mon travail, et elles ont, je crois, acquis le courage d’entreprendre.

> Aller sur le site de La Vie Claire

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Jacqueline Riedinger-Blazer, Présidente de la corporation des bouchers-charcutiers traiteurs du Bas-Rhin, adhérente FCE Alsace

La saveur d’être soi !

Jacqueline Riedinger-Balzer rêvait d’être avocate ou journaliste. Mais le destin en a décidé autrement. Aujourd’hui, membre de la délégation FCE d’Alsace, cette épicurienne au parcours atypique est la présidente de la corporation des bouchers-charcutiers traiteurs du Bas-Rhin et l’heureuse instigatrice d’un superbe livre de recettes.

Comment êtes-vous entrée dans l’univers des bouchers-charcutiers-traiteurs ?

Dans les familles de mon père et de ma mère, on était boucher de père en fils. Mais quand j’étais enfant, ce n’était pas ma tasse de thé ! Et puis, à l’adolescence, je suis tombée amoureuse d’un garçon boucher qui travaillait chez mon père. Aujourd’hui, je réussis à conjuguer mes deux passions : l’entreprise Riedinger-Balzer et l’écriture ! Depuis 2009, je suis la première femme à être élue présidente de la corporation des bouchers-charcutiers traiteurs du Bas-Rhin qui compte 167 membres. Nous avons élaboré ensemble un livre de 62 recettes autour du travail de la viande. Elles sont savoureuses, originales, et faciles à mettre en œuvre.

Ces recettes sont une véritable passerelle entre tradition et modernité !

De par leur savoir-faire, les bouchers-charcutiers-traiteurs sont les gardiens de la tradition culinaire, mais ils doivent également montrer qu’ils ne sont pas passéistes, qu’ils savent s’adapter aux évolutions du goût et de la consommation. Notre boucherie-charcuterie-traiteur est une entreprise familiale, Nous comptons trois magasins, à Vendenheim, Mundolsheim et La Wantzenau. Nous employons 28 personnes. Mon fils Samuel assure la relève. Pour ma part, je m’occupe de la gestion des équipes et de la gestion financière, et je suis heureuse de participer à l’idée d’emmener le métier de boucher-charcutier vers de nouveaux horizons.

Qu’a changé votre adhésion au FCE dans votre vie ?

Au sein des FCE, j’ai reçu beaucoup de soutien pour mener à son terme mon élection à la tête de la corporation des bouchers-charcutiers-traiteurs du Bas-Rhin. La concurrence était rude, et je crois que si j’avais été seule, je n’aurai pas eu la même détermination. Puis, tout à fait naturellement, j’ai eu de nouvelles propositions, j’ai reçu plusieurs trophées : les trophées « Femme chef d’entreprise » et « Artisanat » en 2009, « Madame Commerce de France » en 2011 et « Madame artisanat » en 2012. Je suis entrée au Conseil Economique et Social pour représenter l’artisanat au RSI, et cela, bien que les femmes soient encore peu présentes dans les instances de représentations. Aujourd’hui, je me partage entre mes divers engagements nationaux et internationaux et notre entreprise.




Vous illustrez parfaitement la phrase de la fondatrice des FCE Yvonne Edmond-Foinant : « Seules, nous sommes invisibles. Ensemble, nous sommes invincibles. »

Avec les FCE, j’ai appris que d’autres femmes vivent les mêmes difficultés et les mêmes plaisirs que moi. Dans un milieu d’hommes, il y a encore une volonté de démontrer sa performance, son efficacité, de soigner son image de chef d’entreprise toujours au top ! Les femmes subissent encore des attaques que les hommes n’ont pas à essuyer. Cela reste un fait. Grâce au FCE, je dispose d’une respiration à travers des échanges qui invitent à se ressourcer et à rester soi-même.
Les bouchers, charcutiers, traiteurs d’Alsace »
« Exigence, goût, excellence ». Editions Carré Blanc.
A suivre également le site et la blog du créateur d’émotions gourmandes Riedinger Balzer avec des recettes 4 saisons qui font saliver !

> Aller sur le site de Jacqueline Riedinger-Blazer

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Lore Camillo, Clair de Terre, adhérente FCE Tarn

Clair de Terre est l’un des derniers fabricants français de poteries horticoles qui fait partie de la délégation FCE Tarn. C’est aussi une très jolie histoire de femmes ! Lore Camillo dirige Clair de Terre tandis que sa maman Elisabeth dirige la Poterie d’Albi. Avant elles, c’était Marthe, la grand-mère de Lore, qui présidait à la destinée de l’entreprise familiale née en 1891.

Comment êtes-vous tombée dans la « marmite entrepreneuriale familiale » ?

Cette idée de la transmission me booste pour continuer. Notre entreprise a reçu le label français EFC – Entreprise Familiale Centenaire. Mes ancêtres étaient briquetiers tuiliers à Lescure d’Albi. Au fil des générations, une activité complémentaire, liée aux fours et à la terre, a été développée : la poterie. Au cours des 3 dernières générations, des femmes ont joué un rôle important : ma grand-mère Marthe, ma mère Elisabeth, et moi. Après des études de commerce à Angers, j’ai travaillé dans les cosmétiques. Puis, ma mère m’a annoncé son intention de créer une nouvelle poterie…

Et vous avez dit : « Oui » !

Exactement ! C’est ainsi qu’est née Clair de Terre. En 2015, notre objectif est de réunir la Poterie d’Albi, qui sous la houlette de ma mère produit des poteries émaillées décoratives, traditionnelles et design, et Clair de Terre, où je développe mes propres procédés : pinceau, éponge, patine, cérusé. Nous avons choisi le nom de Clair de Terre car il fait référence à la terre argileuse de couleur claire que nous utilisons. J’aime considérer que cette société est un « pétage de câble » car je ne m’interdis rien en matière artistique. Ma grand-mère Marthe, elle, donne toujours son avis sur nos collections au cours des déjeuners quotidiens qui réunissent 4 générations !

Votre grand-mère Marthe et votre mère Elisabeth étaient quel type de femmes chefs d’entreprise ?

Mamie prônait le management par l’exemple. Elle était bonne gestionnaire, laborieuse, et dotée d’un solide bon sens. Mon grand-père était plus créatif. C’est ce dont ma mère Elisabeth a hérité. Sensible, elle a géré la fabrication et à la création des collections. J’ai beaucoup de chance, car j’ai hérité des qualités de Maman et de Mamie. Ce qui me distingue, c’est ce que j’ai un côté « original » avec des créations innovantes. Et je crois aussi beaucoup à la communication.

Et aujourd’hui, quelle est la place des femmes dans votre entreprise ?

Actuellement, sur un effectif de 20, nous avons 4 femmes. Il y a encore beaucoup de tâches au sein d’une poterie qui nécessitent des aptitudes physiques et une résistance que les hommes possèdent. Mais je pense que les femmes disposent d’une sensibilité, dans leur façon de diriger une entreprise et de manager leurs équipes, qui est un véritable atout. Je crois aussi qu’être une femme présente sur le terrain, sans hiérarchie verticale, avec la volonté d’échanger avec ses collaborateurs, favorise un dialogue authentique et direct, ce qui permet de gagner en temps et en efficacité

En Septembre 2014, Clair de Terre a reçu le Label Eco Trophée qui récompense sa politique en faveur de l’environnement. La terre cuite est recyclable avant et après la cuisson.

> Aller sur le site Les poteries d'Albi

FCE

Odile Roche : la joie de vivre pour devise

Diplômée de l'ESSEC, de Dale Carnegie en Performance commerciale et prise de parole en public et de l'école internationale de développement personnel "Ecoute ton corps" Lise Bourbeau, Odile a exercé des fonctions de Directrice marketing pendant 25 ans au sein de grands groupes comme L’Oréal et Jardiland.

Mère de 3 enfants, Odile prend un virage à 360 °après le décès de son conjoint en devenant « inspiratrice de projet » au service de la performance individuelle et collective dans l’entreprise. Son crédo : l’humanisme.

Comment concevez-vous votre métier ?

J’ai créé « Capital Energie » en 2008 avec l’idée que si l’on est bien avec soi-même, tout devient possible. J’accompagne les dirigeants d’entreprise et leurs équipes dans la valorisation de leurs forces et de leurs talents. Je leur permets d'accélérer concrètement leurs succès professionnels et leur épanouissement personnel en révélant leur "Excellence naturelle". Le moteur de mes interventions est la joie dans l’action pour construire ensemble un modèle économique innovant où l’humain est au cœur de la stratégie.

Quelles sont vos passions ?

Mon métier est ma passion et, vous l’aurez compris, la vie en général. J'aime particulièrement approfondir mes recherches en physique quantique et neurosciences pour affiner mon projet professionnel et donner de la pleine légitimité aux bases que je transmets. La nature est ma muse. J’aime la marche et les randonnées à ski en haute montagne. La lecture est aussi ma compagne ainsi que la méditation et la cuisine énergétique.

Pourquoi avez-vous adhérer à FCE ?

Je suis arrivée à Lyon il y a 18 mois. Ma première envie était de me retrouver avec des femmes entreprenantes qui ont le courage de vivre leur vie. Des femmes audacieuses qui font face quels que soient les obstacles. J’ai adhéré à FCE Lyon par l’intermédiaire du réseau « Femmes des grandes écoles » et tout de suite été convaincue que mon choix était le bon grâce à la qualité des échanges avec Marie-Yvonne Dumas, ma marraine FCE, et Nadine Ferri chargée de l’accueil des nouvelles adhérentes. J’ai été très impressionnée par la disponibilité et la convivialité de l’ensemble des membres du bureau et profondément touchée par l’accueil chaleureux de Marie-Laure Reynaud, la Présidente de la Délégation de Lyon. Le soutien et les ressources de FCE Lyon m’inspirent. Mon prochain projet est d’ouvrir un lieu de ressourcement et d'échanges dédié aux Femmes Chefs d’Entreprises.

Avez-vous un message qui vous tient à cœur ?

La puissance des femmes FCE est exceptionnelle sur Lyon. Ces femmes sont et font en partie l’économie de la région grâce à leurs entreprises et leurs mandats. Elles sont qualifiées et légitimes pour développer la croissance en donnant la pleine mesure au formidable levier que constitue le capital humain. Leur rôle est majeur pour favoriser l'adaptation aux nouveaux modes de management qu'impliquent les enjeux du numérique, de la RSE et de l'Innovation. « Mon défi et ma joie: accompagner les FCE pour leur permettre de mieux équilibrer leur vie de Femme en tant que manager, mère de famille, épouse, élue...et tout simplement Femme. »

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Marie Laure Studnia : une voix, des voies

Marie Laure Studnia dirige Auditek, une société de conseil aux personnes et aux entreprises dédiée à la transition professionnelle. Basée à Toulouse, membre de la délégation FCE Midi-Pyrénées, animatrice d’une émission de radio sur Altitude FM, Marie Laure Studnia dispose d’une énergie communicative. Partageons-la !

Quand avez-vous créé Auditek et quelle est votre approche de la transition professionnelle ?

Auditek est née en 1986 et dispose d’une implantation à Paris et à Toulouse. Initialement, je suis psychologue du travail. C’est peut-être la raison pour laquelle je privilégie une « entrée » humaine au sein des entreprises. Aujourd’hui, nous sommes tous amenés à conduire des changements au cours de nos existences. Un chômeur retrouve un emploi, un cadre perd le sien, une femme mène une reconversion professionnelle, un couple demande sa mutation. Subi ou choisi, positif ou négatif, le changement fait partie intégrante de nos parcours. Il est donc question d’adaptabilité et de notre capacité à trouver de nouvelles conduites pour adopter une posture différente.

Quelles sont vos activités ?

Nous sommes un centre de formations. Et nous avons également une activité de conseil. Par exemple, pour un cadre placé en situation d’acquérir de nouveaux apprentissages, notre accompagnement peut être synonyme de formations. Nous réalisons également des bilans de compétences quand le métier disparaît et nécessite une reconversion. Nous avons des sections de préparation à la retraite afin d’aider à la définition du nouveau parcours de vie. Des activités de coaching sont à la disposition des entreprises et des salariés. Enfin, notre expertise peut nous conduire à mener des audits psycho-sociaux sur les conditions de travail à la demande des instances représentatives ou de la direction. Auditek s’appuie à la fois sur le bouche à oreille et sur ses 30 ans d’existence. L’équipe est composée d’une vingtaine de personnes qui interviennent régulièrement.

Quel est le sens de votre engagement au sein des FCE ?

Pour répondre à votre question de façon globale, je dirai tout d’abord que je m’engage depuis de nombreuses années. Notamment auprès des jeunes, à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Par ailleurs, je suis adhérente MEDEF, et à ce titre, je dispose d’un mandat au Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale. Enfin, je lutte contre les discriminations liées aux situations de handicaps - au sein de Cap Emploi Haute Garonne que j'ai présidé pendant 7 ans pour le Medef - et du GIRPEH Midi-Pyrénées, le Groupement Interprofessionnel Régional de Promotion de l'Emploi des Personnes Handicapées. Avec les FCE, mon engagement porte sur l'entrepreneuriat. Et au niveau des femmes, je pense que c’est près de 50% de la population qui se trouve en situation de discrimination ! Il est donc temps d’accorder de la reconnaissance dans le monde économique à 50% de la population, et de faire ainsi cesser ce qui est, finalement, la première de toutes les discriminations.

Retrouvez Marie Laure Studnia et les acteurs de la vie économique sur Altitude FM 93.5 avec son émission consacrée à l’entreprise, l’emploi, la formation et le management : Inf’Auditek et vous.

www.altitudefm.com - www.auditek.fr

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Jacqueline Riedinger-Blazer, Présidente de la corporation des bouchers-charcutiers traiteurs du Bas-Rhin, adhérente FCE Alsace

La saveur d’être soi !

Jacqueline Riedinger-Balzer rêvait d’être avocate ou journaliste. Mais le destin en a décidé autrement. Aujourd’hui, membre de la délégation FCE d’Alsace, cette épicurienne au parcours atypique est la présidente de la corporation des bouchers-charcutiers traiteurs du Bas-Rhin et l’heureuse instigatrice d’un superbe livre de recettes.

Comment êtes-vous entrée dans l’univers des bouchers-charcutiers-traiteurs ?

Dans les familles de mon père et de ma mère, on était boucher de père en fils. Mais quand j’étais enfant, ce n’était pas ma tasse de thé ! Et puis, à l’adolescence, je suis tombée amoureuse d’un garçon boucher qui travaillait chez mon père. Aujourd’hui, je réussis à conjuguer mes deux passions : l’entreprise Riedinger-Balzer et l’écriture ! Depuis 2009, je suis la première femme à être élue présidente de la corporation des bouchers-charcutiers traiteurs du Bas-Rhin qui compte 167 membres. Nous avons élaboré ensemble un livre de 62 recettes autour du travail de la viande. Elles sont savoureuses, originales, et faciles à mettre en œuvre.

Ces recettes sont une véritable passerelle entre tradition et modernité !

De par leur savoir-faire, les bouchers-charcutiers-traiteurs sont les gardiens de la tradition culinaire, mais ils doivent également montrer qu’ils ne sont pas passéistes, qu’ils savent s’adapter aux évolutions du goût et de la consommation. Notre boucherie-charcuterie-traiteur est une entreprise familiale, Nous comptons trois magasins, à Vendenheim, Mundolsheim et La Wantzenau. Nous employons 28 personnes. Mon fils Samuel assure la relève. Pour ma part, je m’occupe de la gestion des équipes et de la gestion financière, et je suis heureuse de participer à l’idée d’emmener le métier de boucher-charcutier vers de nouveaux horizons.

Qu’a changé votre adhésion au FCE dans votre vie ?

Au sein des FCE, j’ai reçu beaucoup de soutien pour mener à son terme mon élection à la tête de la corporation des bouchers-charcutiers-traiteurs du Bas-Rhin. La concurrence était rude, et je crois que si j’avais été seule, je n’aurai pas eu la même détermination. Puis, tout à fait naturellement, j’ai eu de nouvelles propositions, j’ai reçu plusieurs trophées : les trophées « Femme chef d’entreprise » et « Artisanat » en 2009, « Madame Commerce de France » en 2011 et « Madame artisanat » en 2012. Je suis entrée au Conseil Economique et Social pour représenter l’artisanat au RSI, et cela, bien que les femmes soient encore peu présentes dans les instances de représentations. Aujourd’hui, je me partage entre mes divers engagements nationaux et internationaux et notre entreprise.




Vous illustrez parfaitement la phrase de la fondatrice des FCE Yvonne Edmond-Foinant : « Seules, nous sommes invisibles. Ensemble, nous sommes invincibles. »

Avec les FCE, j’ai appris que d’autres femmes vivent les mêmes difficultés et les mêmes plaisirs que moi. Dans un milieu d’hommes, il y a encore une volonté de démontrer sa performance, son efficacité, de soigner son image de chef d’entreprise toujours au top ! Les femmes subissent encore des attaques que les hommes n’ont pas à essuyer. Cela reste un fait. Grâce au FCE, je dispose d’une respiration à travers des échanges qui invitent à se ressourcer et à rester soi-même.
Les bouchers, charcutiers, traiteurs d’Alsace »
« Exigence, goût, excellence ». Editions Carré Blanc.
A suivre également le site et la blog du créateur d’émotions gourmandes Riedinger Balzer avec des recettes 4 saisons qui font saliver !

> Aller sur le site de Jacqueline Riedinger-Blazer
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