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Nouvelles technologies : JLA Leadership, l'entreprise

Nouvelles technologies : JLA Leadership, l'entreprise

mercredi 4 janvier 2012

Plus besoin aujourd'hui d'être un grand groupe multinational pour attaquer d'emblée un marché international, piloter un réseau d'agents commerciaux, gérer ses stocks automatiquement et disposer des meilleurs outils de communication. Une petite société agile peut avoir désormais toutes les fonctions d'une grande. La preuve par JLA Leadership de Joëlle Baccialon à Monaco.

Les nouvelles technologies de la communication ont changé la donne dans la création et le management d'entreprises. Un bel exemple en est donné par JLA Leadership que Joëlle Baccialon a créée en 2009 à Monaco. A l'enseigne O'Terre, l'entreprise distribue des produits et services dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement. Organisée en réseau dès le départ, elle a joué à fond le levier des TIC (Technologies de l'information et de la communication) pour pouvoir travailler immédiatement sur une base internationale, minimiser les coûts de lancement initiaux, assurer son fonctionnement là aussi sur des coûts minimaux et avancer de la manière la plus "agile" possible.De "La Monégasque" à JLA Leadership en passant par la SAMEI
Joëlle Baccialon, pourtant, n'avait rien d'une spécialiste de l'informatique. Sa formation, son métier, c'est la distribution, plus particulièrement dans l'alimentaire. Son père, en 1947, avait démarré avec "La Monégasque" qui s'est fait connaître pour ses filets d'anchois. Quand son père a revendu en 1989, Joëlle Baccialon a poursuivi dans cette voie en créant la SAMEI (Société Anonyme Monégasque d'Exportation et d'Importation) spécialisée dans la distribution de produits de la mer. Bâtie sur un modèle d'organisation traditionnel, cette société a été revendue en 2008. C'est à partir de là qu'a commencé l'aventure de JLA Leadership avec O'Terre et les outils du 21ème siècle.

"Je voulais créer des solutions dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable qui puissent être franchisées dans d'autres pays," explique Joëlle Baccialon. "Je me suis intéressée au traitement de l'eau par l'ozone, aux panneaux solaires, aux lampes LED, aux plafonds chauffants et rafraîchissants. Nous avons alors entrepris de sélectionner des produits qui améliorent la qualité de vie de leurs utilisateurs dans le respect de l’environnement, qui intègrent des technologies de pointe et visent les plus hauts standards de qualité".
 
Un changement total d'activité ? Pas vraiment. Plutôt une prolongation. "Pour le traitement de l'eau, par exemple, il y a un lien, un fil rouge, avec l'alimentaire. 80% des crevettes que nous distribuions venaient de l'élevage qui est considéré comme polluant. Nous avions aussi mis au point des traitements de l'eau par l'ozone pour améliorer l'oxygénation des bassins et éviter une trop grande mortalité des crevettes. D'où l'expertise que nous avons pu acquérir dans ce domaine de l'eau."
 
La nécessité d'être accessible partout dans le monde
L'utilisation des NTIC ? "L'idée a été de lancer une entreprise sans engager de frais gigantesques. Je voulais dès le départ fonctionner sur une base internationale. Nous avons ainsi déjà un partenariat engagé au Maroc et un autre en cours de finalisation au Sénégal. Cette internationalisation impliquait d'être accessible partout dans le monde et donc de travailler en ligne. Pas question non plus de recruter des commerciaux en interne. Cette solution aurait été trop lourde financièrement. Nous avons donc démarré avec des agents commerciaux, tandis qu'un entrepôt, également externalisé, a été recherché pour entreposer le stock et préparer les envois. "

"Pour gérer ce stock, nous avons joué aussi l'automatisation. Les commerciaux y ont accès par Internet et peuvent contrôler si ce qu'ils vendent est bien en stock tandis que nous avons mis en place un système liant facturation, gestion du stock, comptabilité, ce qui permet entre autres de
toujours savoir, en temps réel, ce qui se trouve sur les rayons. Quant aux factures, elles entrent automatiquement en comptabilité avec l'aide de la société monégasque NETexcom."
 
Une nouvelle façon de travailler en réseau
Le reste est à l'avenant : brochures de vente dans des "dropboxes", données essentielles de la société dans des coffres forts numériques, etc… L'entreprise est de plain-pied dans l'ère du numérique. "Ce n'est pas du militantisme", se garde cependant Joëlle Baccialon. "J'ai seulement essayé de faire simple et d'utiliser des technologies peu coûteuses. Elles ne sont pas réservées aux grandes entreprises. C'est même l'idéal pour les petites sociétés. En même temps, elles permettent un travail en collaboration à travers le réseau de femmes et d'hommes qui est ainsi créé. Cette nouvelle façon de travailler en réseau et en mobilité permet de gagner du temps pour se consacrer au cœur de son activité et à ce qui est important pour l'entreprise et ses enjeux."
 
Une façon de travailler que Joëlle Baccialon a pu expérimenter aussi dans le monde associatif. Présidente de l'Association des Femmes  Chefs  d' Entreprise  de Monaco, elle occupe des fonctions au niveau planétaire en tant que Secrétaire Générale Adjointe au bureau du Comité Mondial. Un bureau qui se trouve lui aussi éparpillé dans le monde et qui ne pourrait guère être efficace sans les rendez-vous en webconférences avec partage de documents et les échanges de courriels. Là également, les nouveaux outils de communication se montrent absolument indispensables !
 
Contact
www.oterre.com

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