Qui ne connaît pas Madeleine Séris à Lannemezan ? Mais, en fait, qui la connaît vraiment ?  Celle qui est élue en charge de la culture vous en dit plus sur sa vie.

Madeleine Séris, quels souvenirs gardez-vous de votre enfance ?
 
J'ai vécu une enfance heureuse. Je n'ai manqué de rien, et surtout pas d'amour. J'étais la chouchoute de mon papa, André, qui tenait « Le Grand Garage du Plateau » à Lannemezan. Ma mère était institutrice. Elle m'a apporté son sens de la laïcité. Je crois pouvoir dire qu'à 98 ans, elle est aujourd'hui la mémoire vivante des écoles de la ville.
 
Quels sont les faits marquants de votre vie ?
 
Je me suis mariée à 20 ans, ce qui était fréquent à l'époque. J'ai eu un fils unique, Olivier, qui a 40 ans et qui travaille dans l'industrie, en Touraine. Un événement a marqué ma jeunesse : mai 1968, que j'ai vécu à Berlin. Je n'oublierai pas mon retour en France et la traversée de Paris en 2CV au milieu des barricades.
 
Comment vous définiriez-vous au niveau du caractère ?
 
Ma qualité est aussi mon défaut : la spontanéité. Je dis ce que je pense sans parfois mettre les formes au risque de vexer certaines personnes. Mais mon but n'est pas de faire du mal. Et puis, face à l'adversité, mon mental prend le dessus. Je suis optimisme de nature et je vois la vie du bon côté.

Quels sont vos centres d'intérêt ?
 
Les voyages, le sport, la lecture et la musique. J'aime tout particulièrement être entourée de ma famille et de mes amis. Mes deux petits-enfants : Lola (6 ans) et Hugo (9 ans) sont mes rayons de soleil.
 
Venons-en à la politique. Pourquoi vous êtes-vous engagée aux côtés de Bernard Plano ?

Ma première rencontre avec Bernard Plano a eu lieu, en 2000, à l'occasion d'un porte-à-porte qu'il effectuait avec Josette Durrieu, pour se présenter en ville. J'étais commerçante à l'époque et le courant est tout de suite passé. J'ai apprécié sa détermination pour redynamiser Lannemezan. J'ai compris que nous avions là un homme de grande envergure. Quand il m'a demandé de m'engager à ses côtés, j'ai tout de suite accepté.
 
Comment vous sentez-vous dans l'équipe municipale ?
 
Il n'y a pas de problème particulier. Le maire est à notre écoute et sait aplanir les moindres frictions. Son charisme et son grand humanisme le rendent attachant aux autres. En tant qu'ancienne libraire, il m'a confié la culture et je mets un point d'honneur à ne pas le décevoir et à satisfaire les Lannemezanais.
 
Que répondez-vous aux critiques ?
 
On me reproche d'être indépendante, mais ceci peut s'expliquer par mon parcours. Dans ma vie, j'ai souvent été amenée à prendre seule des décisions importantes.
 
En conclusion, qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous plus tard ?
 
Peu importe, ce que l'on pense de moi. L'important, c'est d'avoir agi.