Taxes sur les plus-values de cession: le front anti-Bercy se durcit
samedi 13 octobre 2012
Huit mouvements d'entrepreneurs ont rejoint le Medef et le réseau de "pigeons", qui réclame le retrait pur et simple du nouveau dispositif de taxation.
Il s'agit notamment de l'Union des auto-entrepreneurs, du mouvement des Femmes chefs d'entreprises , ou encore de l'association professionnelle Syntec numérique.
Ils ont signé le texte intitulé "état d'urgence entrepreneurial" diffusé mardi soir par douze autres organisations, dont le Medef, principale organisation patronale française, l'Afep (grandes entreprises) ou encore le réseau #geonpi né sur les réseaux sociaux et à l'origine de la contestation.
La CGPME satisfaite
Ce front a vu le jour malgré les importants aménagements promis par Bercy qui a rapidement reculé face à la fronde des créateurs d'entreprises et de start-up, les autoproclamés "pigeons" ou "geonpi". En revanche, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), satisfaite par les aménagements promis par Bercy, n'a pas signé le texte.
Le projet initial du gouvernement visait à imposer les revenus du capital comme ceux du travail, ce qui, selon les meneurs de la fronde, risquait de peser lourdement sur les personnes qui créent une entreprise et la revendent lorsqu'elle a pris de la valeur.