La présidente de Femmes Chefs d'Entreprises Côte d'Azur en est persuadée, l'engagement des femmes dans la société est un bonus essentiel,

Alors que le mouvement fêtait son anniversaire à Cannes à la fin du mois de septembre, la délégation Côte d'Azur s'apprête, elle, a écrire une nouvelle page de son histoire. Car après trois années de bons et loyaux services, Josiane Benz s'apprête à passer la main.

Trois ans d'un mandat qui, s'il n'a pas changé totalement la perception de Josiane Benz sur l'implication des femmes dans la société, en a, tout au moins, affiné la vision. Et d'affirmer : « mon regard a changé. Aujourd'hui je suis persuadée que Femmes Chefs d'Entreprises ou FCE est bien plus qu'une association. Il s'agit d'un vrai mouvement qui a un rôle sociétal ».

Un vrai engagement qui permet de porter sur le monde des affaires, voire le monde tout court, une vision féminine. Et en tant que coach d'entreprise, dirigeante de sa propre structure installée à Sophia-Antipolis et baptisée Athena Strategy, Josiane Benz sait de quoi elle parle « Quelle que soit la génération, une femme a une approche différente de celle de l'homme ». Les FCE, c'est avant tout une entraide, une écoute, un partage d'expériences, de conseils. C'est aussi « un réseau professionnel qui converge souvent vers de vraies relations amicales. On peut ensuite faire du business si les affinités se créent, mais ce n 'est surtout pas le but premier ».

Pour rejoindre le réseau FCE, il faut être pénalement et civilement responsable de sa structure, avoir des salariés, et il est aussi vivement recommandé d'avoir des mandats patronaux, qui aux Tribunaux de Commerce, à la Chambre de Commerce et d'Industrie... D'ailleurs les FCE Côte d'Azur se sont rapprochées de l'UPE 06, certaines ayant intégrés des commissions de l'Union patronale. Persuadée que la parité imposée n'est finalement pas un mauvais principe,

Josiane Benz a sa vision bien à elle de la gouvernance idéale : « que la direction d'entreprise soit confiée à un binôme constitué d'un homme et d'une femme ». Pas sûr que l'idée soulève un enthousiasme unanime