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Dans l’Ain, un chef d’entreprise sur cinq est… une femme

Dans l’Ain, un chef d’entreprise sur cinq est… une femme

mercredi 9 mars 2011

Plus de 21 % des chefs d’entreprise sont des femmes dans le département. Un chiffre assez faible et même inférieur à la moyenne nationale. Aujourd’hui, à 11 heures, cinq femmes recevront les trophées de l’entrepreunariat de l’Ain à la préfecture.

L’occasion en ce 8 mars, journée consacrée aux femmes, de valoriser des créatrices d’entreprise, car ces femmes « patrons » ne sont pas très nombreuses dans le département. En effet, 21,1 % des chefs d’entreprise sont des femmes, contre un peu moins de 30 % au niveau national. « Les femmes sont présentes dans tous les secteurs : le commerce, les services mais aussi dans l’industrie, explique Agnès Bertillot, présidente de la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) de l’Ain. Je ne pense pas qu’elles aient de complexe. Dans certains domaines, ça paraît plus difficile au départ, mais elles sont souvent assez fortes pour faire reconnaître leurs compétences, et ça ne pose aucun souci par la suite. »
 
Les chiffres de la chambre de commerce et d’industrie montrent bien cette répartition. Dans les services, 24,2 % des chefs d’entreprise sont des femmes. Elles sont aussi 31 % dans le commerce de détail et près de 15 % dans le commerce de gros. En revanche, seuls 5 % des patrons sont de sexe féminin dans le BTP, 8,7 % dans l’agriculture et 10,8 % dans l’industrie. Mais quels que soient les secteurs, les femmes ne sont jamais les plus nombreuses. Malgré cela, les « patronnes » sont plutôt optimistes. « Dans notre association, on a de plus en plus d’adhérentes, explique Laurence Cortinovis, vice-présidente de l’association des femmes  chefs d’ entreprise de l’Ain. Le nombre évolue, mais ce qui est intéressant, c’est qu’on voit de plus en plus de choses pour faciliter l’accès à la création d’entreprise. Il existe des aides spécifiques aux femmes, mais aujourd’hui c’est surtout plus simple de concilier sa vie professionnelle et sa vie de famille. » D’ailleurs, pour Laurence Cortinovis, ça n’est pas forcément plus difficile de se lancer. « C’est un défi pour un homme comme pour une femme de créer ou de reprendre une entreprise. C’est souvent une importante prise de risques. C’est juste un peu plus compliqué pour nous au niveau de l’organisation personnelle », ajoute-t-elle.
 
Être une femme quand on est à la tête d’une société peut même avoir des avantages. « En tant que consultante en ressources humaines, je me rends compte que le management féminin est très bon, précise Laurence Cortinovis. Il est juste, rigoureux et les femmes ont moins peur de se frotter au côté social. Souvent, une femme, même dans une grande entreprise, connaît la vie familiale de tous ses salariés. C’est un atout indéniable, notamment pour trouver les bons mots et les motiver. » Une petite faiblesse peut-être ? « Parfois, nous avons un peu moins de résistance physique. »

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